mardi 26 mai 2009

Nouveauté

Vous êtes fatigué, vous vous sentez fragile et déprimé, vous avez un p'tit coup d'mou...
Faites comme moi : essayez la Shampooinothérapie !!!
Quoi-t-est-ce, me direz-vous ?!
La Shampooinothérapie est.... une thérapie !!!
Mais z'encore...?!
La Shampooinothérapie, comme son nom l'indique, est une thérapie à base de shampooings...

Avez-vous remarqué à quel point les concepteurs de shampooings chouchoutent notre moumoute...???
Vous n'avez qu'à faire un petit tour au rayon hygiène/beauté de votre supermarché préféré...
Promenez-vous dans cette allée où les flacons plus colorés les uns que les autres vous invitent à les regarder de plus près.
Psssitt ! T'as vu comme je suis beau avec ce flacon bleu ?
Hep ! Regarde-moi ! Que dis-tu de mon nouveau bouchon ?
Hou hou ! Et  moi ! Sens-moi un peu....
Etc, etc...
Mais, approchez-vous et détaillez-les mieux...
Au-delà des couleurs et des formes, vous découvrez ébahi, émerveillé, que, grâce aux shampooings, vous allez, enfin, pouvoir soulager de nombreux maux...
En effet, lisez bien....
Vous vous sentez terne... Pas de problème : Le shampooing "Garavouer" est là !
Vous êtes plat, fin et sans volume... : qu'à cela ne tienne ! La solution est chez "Lunesatin"
Vous avez des soucis avec vos enfants, rebelles et indisciplinés... c'est "St Goëmon"qui vous sauvera !
Randonneur, vous êtes souvent assoiffé... 1 cuilllère à soupe de "Tomaucafé" 3 fois par jour et hop ! tout s'arrange !
Contre les diables qui, dans vos cauchemars, vous poursuivent de leurs fourches vous avez "Blackhead" et contre les chutes "Diesel baudet"...
Et je pense aussi aux photographes qui parfois ne savent pas quoi faire de leurs pellicules...
La solution est au rayon shampooing avec "Ilsang" peut-être ?

Ce sujet est un peu léger, j'en conviens, mais j'ai parfois été étonnée par les termes utilisés pour qualifier nos problèmes de cheveux. 
J'avais même lu "cheveux stressés" sur un flacon.... Non, non, je n'ai pas fait d'erreur... Pas cheveux "tressés", mais bien "stressés"...
A quand les anti-dépresseurs pour cheveux...????

J'ai donc choisi de sourire et de vous proposer ces quelques lignes...
Après tout..., je fais ce que che veux.... ;-)))

J'ai transformé les noms des marques, bien sûr.... Avez-vous reconnu le nom (transformé) de votre shampooing préféré et... les autres... ? Il y en a 7 !

jeudi 21 mai 2009

Expressions libres




Doisneau vous a inspirés...
Un grand MERCI d'avoir joué le jeu.

Je vous propose de découvrir tous les souvenirs que vous m'avez confiés dans les coms.
Pour plus de facilité, j'ai rangé vos textes par ordre alphabétique des pseudos.
A vous l'honneur !
 Malgré le O de Oxygène, j'ai enregistré ma participation à la fin.
Je vous invite également à aller chez Myriam pour y lire les textes qu'elle a reçus et mis en ligne.
Je peux même vous dire (car je suis dans le secret) qu'elle a ajouté un lien vers une vidéo où Graeme Allright chante "Qu'as-tu appris à l'école ?"
Un bonheur à écouter ou ré-écouter.
Bonne lecture à vous tous et excellent week-end !


 Aliza a dit...

Je ne pus lui échapper, le regard de l’enfant me poursuivait bien au-delà de mon passage sur ce blog. Bien au-delà d’un hasard virtuel qui fait que je m’accroche à certains mots.
Qui es-tu petit garçon aux yeux sombres ? D’où viens-tu et qu’as-tu perdu de ton enfance ? Connais-tu le bonheur d’être choyé, connais-tu la douceur qu’apportent des bras autour de ton corps ? Sais tu le son d’un rire que tu as provoqué, as-tu connu un regard chaleureux posé sur toi ? Et ce chiffon, mi mouchoir mi guenille, mordillé, mâché, déchiqueté… est-..il le seul témoin de tes angoisses ?



 alphomega a dit...

Souvenirs, souvenirs.
Une école à Abidjan, un petit garçon de 5 ans, blanc au milieu de petits garçons noirs. Un jour la maîtresse nous fait sortir de la classe en pleine journée et nous voilà réunis avec plein d'autres classes dans la cour. Un homme parle et je ne comprends rien à ce qu'il raconte, en tout cas ses mots ne signifient rien pour moi et tout à coup tout le monde entonne une chanson sauf moi... j'étais le seul à ne pas connaître... la Marseillaise et la France ça ne voulait rien dire. Depuis ça a quand même changé !




 Alrisha a dit...

Parmi d'autres, me revient cette image de ma maîtresse d'école, encore toute jeune et toute belle nous regardant jouer dans la cour du haut de son escalier. Sa présence me rassurait et, bien sûr quand elle était assise à son bureau pour nous lire les fameuses "morales" nous disant où était le bien. Et encore, ....

Des souvenirs merveilleux de mes années d'école primaire!!!




bataillou a dit…


Silence dans les rangs

Ce jour là, j’avais beaucoup de choses à raconter à mes copines 
La veille à la maison, il s’en était passé des choses.

J’ai eu beau me dépêcher, je suis arrivée juste au son de la cloche.
La langue me démangeait. 
J’ai commencé à raconter mon histoire alors que nous étions en rang pour gagner nos places.

Silence dans les rangs, dit la maîtresse, vous devez gagner vos places en silence.

Je me suis tue. 
A peine étions nous installées que je repris.
Je chuchotai. La vipère avait l’ouïe fine. Doucement, elle se glissa à ma hauteur et me dit silence Reinette ou tu auras des lignes à copier.

En silence donc je sortis mes livres et mes cahiers.

Georgette, ma voisine de table, ne voulant pas attendre la récré pour connaître la suite me poussa à continuer. 
Je recommençai à chuchoter.

La maîtresse, vipère furieuse, m’intima encore une fois, en sifflant, de me taire.

Silencieuse, je l’ai été toute la matinée.

Vint la récré, je n’eus pas le droit d’y aller. 
Je dus copier au tableau

« Je ne dois pas troubler le silence de la classe »

Et bien sur en silence.

un souvenir vieux d'au moins 45 ans



chantal74 a dit...


Je suis venue sur ton petit écolier et même si je n'écris pas de texte car pas bien le temps... je me suis retrouvée toute petite, avec mon sarrau noir dans ma petite école près d'Angers...

Que c'était le bon temps!!!


 dame de choeur a dit...

"Je ne serais pas sa petite copine d'école à ce garçon, les tissus entre les dents me donnent des frissons, comme la craie crissant sur le tableau noir ou les ongles rayant une surface lisse, brrrr, rien que de l'évoquer, mon corps frémit!!!"Anonyme



 Dan a dit...

Je n' étais pas un élève attentif et concentré , et j' aurais pu comme Guy Degrenne dessiner des couverts , non , moi je rêvais plutôt et regardais les nuages se déplacer si on avait le malheur de me mettre près d' une fenêtre .
J' observais déjà beaucoup ,le maître , les élèves , et tout ce qui pour moi avait un sens ,avec un sens critique déjà développé , mais sans jamais écouter vraiment , bref , j' étais ailleurs . 
Etait-ce une raison pour recevoir régulièrement des règles métalliques sur le crâne ? , petite règle lancée avec vigueur et grande précision ( je dois l' avouer ) par Monsieur Tixier depuis son bureau ? et qui faisait mal , bien évidemment .
Etait-ce une raison pour que le même Monsieur Tixier ( non , je n' oublierai jamais son nom à celui-là ) vienne me chercher par le lobe de l' oreille droite pour m' amener au tableau ?
Non , je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières (!) mais à cause de cet imbécile en blouse grise je n' ai jamais aimé l' école et n' ai pas fait d' études supérieures , mais je suis quand même heureux aujourd'hui , d' abord de n' avoir aucune rancune ( j' aurais pu le flinguer qq années plus tard ) et parce que je sais que - tous comptes faits - j' ai mieux réussi que lui !




 fanfan a dit...

moi j'ai plusieurs souvenirs : l'odeur des livres neufs..j'adorais et j'adore encore....et ce qui était écrit sur les cahiers:"le calligraphe" : je trouvais ce mot mystérieux et étrange.
Je garde le souvenir des tas de "lignes" de punitions pour la géométrie:"la surface du rectangle est égale à :Lxl" ça ne rentrait pas dans ma tête , je ne sais pourquoi!! et les affluents du Rhin!! je les ai copiés des centaines de fois!! 
Mais le pire , c'est quand je traçais des traits avec l'encre au CE: je faisais une fois sur deux, non seulement un trait de travers , mais plein d'encre! une horreur!! et la maîtresse me tapait sur les mains avec la baguette!!
Mais cela ne m'empêchait pas d'adorer l'école car j'étai une bonne élève malgré tout ; l'objet qui, pour moi est resté , en mémoire c'est le plumier! Quand je vois un plumier je craque !
Voilà mes petits souvenirs! 
Mes punitions ne m'ont pas empêchée de devenir instit!!


Gérard a dit...

Pas un souvenir d'école mais de mon service militaire où j'avais une discussion avec un camarade de chambrée au sujet du bien parler des régions de France, il me disait (phonétiquement) "Dans ta Touraine (d'où je suis)," ils ne saphetepas parler " ..et ce garçon pour corser l'histoire s'appelait..Jean-Jacques Rousseau....véridique ! 



 koka a dit...

Je n'ai pas d'histoire d'école intéressante... je n'ai pas non plus d'histoire de mouchoirs intéressante... Alors avec ta permission, je dédie ces quelques vers, écrits il y a quelques années déjà, et où on trouve bien un mouchoir, mais plutôt un train qu'un banc de bois :

Je regarde passer le chemin qui m'emporte,
Les yeux secs à la fin, mouchoir bleu de chagrin,
Oublier le destin Anonymequi me mène au hasard

De l'amer entetant, de l'amer qui reflue.



 Laudith a dit...


J'ai écrit il y a quelques temps un texte en souvenir d'une élève de ma classe lorsque j'étais au CP, qui est décédée d'une maladie du coeur que l'on appelle "la maladie bleue" la fin est un peu romancée... 
Anonyme
La petite fille d'en face


Elle était toujours là au milieu de la classe
Cette petite fille qui habitait en face
Quand je repense à elle l'émotion m'envahie
Des immenses yeux bleus elle était si jolie
La maîtresse la gardait lors des récréations
Les élèves discutaient se posaient des questions
Puis un matin d'hiver sa place vide est restée
Une terrible maladie venait de l'emporter
Sur sa table de bois à l'aide d'une plume
Elle y avait gravé dans un croissant de lune
En souvenir pour nous ses quelques mots tremblés 
Qui disaient simplement : vous allez me manquer…




liedich a dit...



le mouchoir c'était pour les pleurs,
pour cacher les soirées malheurs,
pour recueillir les dernières larmes, 
avant qu'le soir y r'prennent les armes, 

le mouchoir pour juste essuyer,
la morve qui coulait de mon nez, 
parc'que j'avais eu froid la nuit
même à trois serrés dans le lit.

le mouchoir lors est en papier, 
pour pouvoir les tracas jeter, 
il me sert à faire des signes, 
à mes ami(e)s qui sont en ligne,

d'ailleurs je te fais un bonjour, 
à Toi, gentil p'tit ox d'amour, 
toi qui me met l'coeur sans d'ssous d'sus,
alors, vite, mets l'mouchoir dessus.

j'devrais pas dire ces choses là, 
d'aucuns se disent : c'est qui çuilà
qui fait des grandes déclarations ?
Juste un vieux encore p'tit garçon,

alors, je le sors mon mouchoir, 
et lui fais dire mon au revoir, 
à mon Amie, qu'est Oxygène,
De l'amitié, qui m'est un gène.

  LyseClo a dit...

Elle était appliquée mon amie de coeur du CM2 au collège de France à Yaoundé.
Elle était la première de la classe, elle aimait l'école , elle aimait écrire, elle aimait rire. Elle avait de beaux rêves.
Elle avait 12 ans.

Plus tard je serai medecin, disait-elle
Un matin elle n'est pas venue à l'école. Les jours suivants sa chaise est restée vide.
Elle n'est jamais revenue. Je ne l'ai jamais revue.


J'ai appris, beaucoup plus tard, qu'on l'avait mariée à un homme de quarante ans.

Je la revois mordillant son mouchoir, signe qu'elle s'appliquait, qu'elle écoutait attentivement la maîtresse .
Mon amie, aux espoirs brisés par un mariage précoce, que sont tes rêves devenus ? 




 MaiRym a dit...

Au sujet de la 2éme photo :

Voilà un élève qui s'applique à un exercice de grammaire dont la consigne est: trouver le féminin des mots cités au masculin.
- menteur ... menteuse
- tricheur ... tricheuse
- danseur ... danseuse
-dessinateur ... dessinateuse
Alors là, c'est faux !

Et pourtant, c'est vrai de vrai !
"Quand je serai grande, je ferai dessinateuse" (dixit ma fille âgée de 4-5 ans).Elle est à ce jour "animateuse", non, je préfère dire animatrice !

marich a dit...


Les yeux fixés sur nulle part, 
Ma pensée vagabonde 
Mon coeur bat d'un battement rare, 
Et de rêves ma vie s'inonde .... 

Dans un coin de ces rêvassements, 
Existe un espace temps vécu silencieusement,
 Que je visite fréquemment.... 
Je l'aime naturel et dense 
Sans barrières ni échéances, 
Laissant librement s'envoler, 
Des pensées à partager , 
Des émotions qui m'animent 
Dans une limpidité cristalline 

Bonheurs comme malheurs, 
Espoir comme nuit noire, 
Tout ce qui peut être vécu, 
Spontanément et naturellement, 
Arrivent juste à un moment, 
Au fur et  mesure que file le temps, 
Avec pour seul attente de vivre simplement,
 Dans un même élan 

Dans mes yeux , elle est une fleur bleue, Qui fleurit en plein soleil, 
Pleinement ouverte et qui veille. 
Claire comme en pleine lumière, 
Transparente comme un sous verre, 
Il émane d'elle un parfum rare... 
Cette fleur acquiert tout cela, 
Sans en priver qui que ce soit, 
Elle puise dans une terre sans l'appauvrir,
 D'un certain engrais même elle va l'enrichir...
 
Et puis arrive un jour, où ce rêve floral 
Se change en une réalité vitale, 
A mes yeux c'est loin d'être banal, 
J'ai peur d'avoir mal,
 Je ne veux pas laisser s'échapper 
Ce rêve qui se réalise alors que je suis éveillée ... 

Entre illusion, rêve et réalité, 
Je ne sais plus très bien ce qui est en train de se passer ...
 Ce songe s'évanouit, 
Et pourtant ma vie s'épanouit... 
Je suis comme éblouie,
 Par tant de magie ...

 Idéal ou réalité,
 Qu'importe... 
Elle est depuis  toujours  là,  
Que l'été y soit ou n'y soit pas 
Pure, intense, libre...
 Elle m'aide à vivre
 Fleur arrivée à maturation 
Elle suscite toujours autant d' émotion... 
Je l'ai rêvé sur mon banc d'écolier, 
Et elle est là, elle a un nom c'est 
L ' AMITIÉ !



 marie-madeleine a dit...

Mes souvenirs d'école ont duré 56 ans.Le début est un peu flou, je fus très rebelle. J'ai souffert d'intolérance, j'étais insolente,j'étais "collée" tous les jeudis! puis je fus prof, instit, directrice et ce fut de grands moments parfois difficiles. Mon premier souvenir est très flou, très doux ...J'avais 5 ans, c'était ma première année et mon coeur battait fort dans la main de mon petit voisin de ronde.
Et bien d'autres que j'égrène de temps en temps dans http://blog.mariemadeleine.info/category/ecole




 Michelaise a dit...


Scolarisée tard par une maman un peu oublieuse, j'ai échappé à la maternelle. Ce n'est que quand l'heure fatidique des 6 ans est arrivé, qu'elle s'est enquise de m'inscrire à l'école et l'institutrice consultBloggerée a décidé qu'il était inutile de m'infliger le cours préparatoire et que je pouvais rentrer directement en CE1. A condition que maman s'occupe un peu de moi pendant les vacances et m'aide à acquérir les rudiments de la lecture. Mais elle était, comme je l'ai dit plus haut, un peu tête en l'air. Si elle m'avait fait gentiment déchiffrer l'histoire de l'ours Michka qui constituait en ce temps-là le recueil classique de nos premières armes littéraires, elle avait totalement omis de m'enseigner l'alphabet. Or, le premier jour de classe, l'institutrice n'a rien trouvé de mieux que de vérifier nos talents en la matière. J'ai peu de souvenirs d'enfance et encore moins d'école, mais l'attention que j'ai développé ce jour-là pour retenir vaille que vaille cette suite de sons inattendus avant que n'arrive mon tour de les énoncer, m'a laissé une image très forte. Je revois la classe qui défilait, et l'instant fatidique qui se rapprochait. Et ma petite tête qui moulinait, car il s'agissait de sauver l'honneur, et de mériter à cet instant d'avoir, comme on disait à l'époque "sauté une classe".



midolu a dit...

Cet enfant au mouchoir me renvoie à des images anciennes et à d'autres encore d'actualité : le mouchoir, c'était le doudou, et le bout de chiffon ça l'est toujours ...
Cet objet qui permet de conserver l'univers affectif de la maison, de la maman présent à l'école ...
Ce "rôle" a certainement pris le pas sur l'utilité hygiénique de l'objet !
Je me demande qui n'avait pas de mouchoir en tissu à l'école de mon enfance. Il faisait partie de la panoplie de l'écolier ...



 Moun a dit...

Je n'ai pas de souvenirs de l'école qui remontent tristes ou joyeux mais en regardant la magnifique photo de Doisneau, je me dis que ce petit garçon a dû perdre une dent et qu'il arrête le petit saignement avec son mouchoir !



 nicole

J'entre à mon tour dans les souvenirs d'école. Celui-là se passe en Tunisie, dans une école religieuse.
Nous étions une ribambelle d'enfants sagement assis sur de longs bancs -pas de chahut surtout !-, c'était le CP (actuel). Durant plusieurs jours, le matin, nous sortions tous notre mouchoir, très attentifs aux paroles et aux gestes de la soeur. Si jeunes pourtant !

C'était notre leçon de savoir-vivre : apprendre à se moucher ! Je garde cette image en moi, tellement cette leçon me paraissait déjà à l'époque très ahurissante ! Nous étions des élèves très studieux, et nous apprenions très sagement...à nous moucher !



 Pierre-Louis a dit...


Je me souviens du jour où tous les élèves avaient fait une grosse tache d'encre sur leur dictée au même endroit (on était encore à la plume et l'encrer)En effet, l'un de nous avait des pétards dans sa poche, qui ont explosé on ne sait pas trop pourquoi, en plein milieu de la dictée...




vividecateri a dit...



Un souvenir d’école.
Je devais avoir l’âge des enfants sur les photos.
La maîtresse était une bigote, vieille fille immense aux cheveux couleur paille.
Elle avait une opulente poitrine et des mains comme des battoirs.
J’étais petite et toujours placée au premier rang.
Elle ne m’aimait pas trop car j’étais très remuante.
Bref ! Elle m’avait toujours à l’œil. Qu’elle avait bovin ! 
Les grandes l’avaient baptisée « La Castafiore »
Comme j’étais bonne élève.
Il fallait qu’elle trouve une raison pour me punir.
- Vivi, tenez-vous tranquille !
- Vivi vous rêvez encore !
- Vivi votre bureau est en désordre !
- Vivi votre tablier n’est pas boutonné !
Vivi par-ci… Vivi par-là…
J’en passe et des meilleures.
Ce qui avait pour conséquence de m’énerver et de provoquer ma bougeotte.
Alors elle me punissait en m’obligeant;à l’immobilité, accroupie sous son bureau.
Je devais supporter l’odeur de ses grands pieds et d’autres émanations qui venaient d’un peu plus haut…
Je suis légèrement ambidextre.
Elle ne supportait pas cette originalité.
J’écrivais pourtant de la main droite…
Mais parfois par distraction et tout naturellement.
Je découpais, je tournais les pages, j’ouvrais mon plumier…
De ma senestre main.
Un matin, je gommais une faute de la main gauche !
Et paf ! Une tape sur la main et… privée de récréation.
C’était une maniaque du tableau propre sans nuages. 
- Vivi. Vous me laverez ce tableau, je le veux « nickeeeelllll »
Tout le monde sort et je reste plantée devant le tableau.
Je n’ai pas le caractère à pleurer sur mon sort.
Plus vite la corvée sera terminée.
Plus vite je serai libre de lire un peu en attendant la rentrée.
Je prends le seau, l’éponge et en avant !
De la main gauche…
Je m’amuse en formant des nuages de craie…
J’efface, je rince, je change l’eau, je rince, je change l’eau encore…
Le tableau est « nickeeeellll »
Jouer avec de l’eau me donne envie d’uriner…
Je ne peux sortir pour me soulager…
J’ai pissé dans l’eau du seau...
Devinez
Qui a lavé le tableau avec mon pipi jusqu’à midi ?


Oxygène  


Tout à l'heure, j'ai fait un pâté sur mon cahier et je viens de casser la craie sur mon ardoise....

Le maître m'a grondé et j'ai essuyé une larme avec mon chiffon.

De toute façon, j'm'en fiche... Il peut parler je ne suis plus là.

J'ai fait un bateau en papier, ai déposé dans le petit creux de la coque une pâquerette et un bouton d'or et ai posé ma petite embarcation sur l'eau de la rivière. 

Où l'emportera le ruisseau de mon enfance ?

Gabriel ! 

Oui m'sieur !

Tu rêves ?! Qu'est-ce que je viens de dire... ?

Euh....

Je sens une grosse larme envahir mes yeux et mon coeur... 

Je mordille mon chiffon pour ne pas pleurer devant les copains.

Quand j's'rai grand, j's'rai fort, j's'rai l'capitaine d'un gros bateau...

Gabriel ?

Oui, m'sieur ?

Alors ? 8 X 7 ... ? J'attends... !