jeudi 30 décembre 2010

Déjà 2011...

La roue tourne... Nous voilà déjà à l'aube de l'année 2011....

Je vous souhaite bien des merveilles...

J'espère que vous trouverez un bel équilibre...

... que la vie vous emportera vers des horizons souriants...

... qu'il y aura toujours quelqu'un pour vous dire de jolis mots d'amour : je t'aime, un peu, beaucoup...

... que vous passerez de chaleureux et agréables moments en famille ou entre amis...

... que des milliers de fleurs égaieront votre coeur...

Je vous souhaite tout le bonheur du monde

Et comme le dit toujours mon amie Vivi...


Bises à tous et bonne année 2011 !!!



mercredi 22 décembre 2010

Bientôt Noël !

Paris, Noël 2008

Le 25 approche et je ne sais pas si vous êtes comme moi... mais... j'ai quelques problèmes avec le temps...
Non, non... pas de problèmes avec la météo, mais plutôt avec un certain sablier dont les grains semblent s'écouler beaucoup plus vite que d'habitude...
Je vois les jours défiler, les heures et les minutes fondre à toute vitesse, et je n'arrive pas à freiner les aiguilles du temps qui se jouent si bien de moi...

Les annonces de nouveaux articles s'entassent dans ma boîte à lettres sans que je trouve un moment pour aller régulièrement vous lire et commenter.
Ma liste de choses à faire s'allonge et je suis encore incapable de dire précisément ce que je vais préparer pour mon repas de Noël.
C'est-la-pa-ni-que !!!
Bon, je vais m'en sortir... En général, le stress me motive, l'adrénaline me stimule... ;-)

Donc, le temps passe. Vous ne me direz pas le contraire, j'en suis sûre....
Il passe même si vite que j'ai (presque) l'impression que c'est hier que cette petite fille de 5 ans posait, cartable à la main, aussi fière qu'intimidée, à côté du Père Noël....

Aujourd'hui, c'est à cette mini-Oxygène que je laisse le soin de vous souhaiter un très, TRÈS JOYEUX NOËL !

Soyez heureux et profitez bien de votre famille !

r

samedi 18 décembre 2010

Des jours et d'autres...


Comme un peu partout dans le nord-ouest, la neige a envahi nos paysages... Les flocons qui descendent du ciel en silence, dans un joyeux ballet ininterrompu me confinent à l'intérieur et me laissent vivre un rôle qui me convient lorsqu'il fait froid : celui de marmotte... ;-)

J'ai garni de graines, de pain sec et de margarine la mangeoire où les petits oiseaux viennent se restaurer.



Le verdier et le rouge-gorge nous rendent de fréquentes visites.

La grive mauvis s'approche un peu moins et gonfle ses plumes pour lutter contre le froid.

 La pie rentre la tête dans ses épaules.

C'est déjà l'hiver et je me souviens d'autres jours où la douceur et le soleil berçaient nos journées...


Les quatre chats de Vivi quémandaient caresses et câlins......

... et je m'amusais de voir les furets se balader dans le lierre au pied d'un olivier.


C'est au cours de ces joyeuses journées ensoleillées que j'ai eu le plaisir d'assister à une étonnante répétition de Roméo et Juliette.

Je vous offre ces quelques images, volées au cours de la répétition de ce spectacle qui, j'en suis certaine, aura eu, le soir de la représentation, un succès mérité...

Les comédiens, Tatache et Billy se préparent....

Sourcils froncés, Jeff, le metteur en scène demande le silence...

Juliette, alias Tatache, patiente à la fenêtre...

Yoda, le pompier de service veille...

"Avec Yoda, bon le spectacle sera..."

Je n'étais plus en Corse lors de la  représentation, mais je suis sûre que, si les demandes sont nombreuses, les acteurs accepteront de rejouer la pièce préparée cet automne.

Si vous souhaitez assister à une nouvelle et exceptionnelle soirée il ne vous reste plus qu'à faire vos réservations auprès de Vivi... ;-))))

dimanche 12 décembre 2010

Une de mes madeleines...



Je suis toujours à la recherche de l'inspiration... mais après la petite énigme à laquelle vous avez été nombreux à participer, il faut bien que je passe à autre chose....

Il y a quelque temps, j'avais écrit un court texte qui correspond tout à fait à mon humeur du moment et si vous avez du temps vous pouvez toujours jeter un coup d'oeil ici...
Mais quoiqu'il en soit, il faut avancer et j'ai envie aujourd'hui de vous raconter une de mes madeleines de Proust, comme on dit si bien...

Il y a quelques jours nous avons reçu un couple d'amis avec leur maman que je ne connaissais pas. J'ai, durant la soirée, beaucoup discuté avec elle, apprenant que dans sa vie de jeune femme elle avait été modiste...
Quel joli métier !
Vous imaginez.... Créer des petits bibis pour les élégantes....
Il est rare maintenant de porter le chapeau en dehors des cérémonies ou à des occasions comme le 25 novembre où on fête les catherinettes comme nous en a si joliment parlé Michelaise...
Mais il faut avouer que les femmes d'hier étaient bien belles et très féminines avec leurs beaux chapeaux. J'ai retrouvé une photo de la tante de mon compagnon, également modiste. Cette tante Irène est bien jolie, vous ne trouvez pas ...?!



Toujours est-il qu'au cours de notre soirée entre amis, au nom de "modiste" les souvenirs ont afflué en ma mémoire....

Un 4 octobre, mes parents se sont mariés... Ce même jour, des amis de mes grands-parents se mariaient également...

Mes grands-parents maternels

Si mes parents n'avaient qu'une vingtaine d'années à l'époque, ce couple d'amis convolait en justes noces à plus de 50 ans. En effet ils s'étaient rencontrés très tard, ayant consacré leur vie à soigner leurs parents respectifs.
Mademoiselle Simon, devenue madame Duprey, travaillait alors comme modiste pour le grand magasin "Le Printemps" de Paris. Elle vendait aussi ses créations sur le marché de Levallois-Perret.

Ma grand-mère et son amie madame Duprey

Régulièrement mes parents recevaient ce couple d'amis et pour nous, les enfants, c'était toujours un peu la fête... Madame Duprey qui n'avait jamais eu d'enfants nous gâtait en nous apportant de menues choses qui valaient pour nous de véritables trésors : des coquillages que son neveu lui avait envoyés de Nouméa, des rubans, des cartes postales et autres babioles sans valeur mais qui pour nous, bien rangés au fond d'une petite boîte, constituaient notre caverne d'Ali-Baba.
De gauche à droite, maman portant ma petite soeur dans les bras, ma grand-mère paternelle, madame Duprey, la modiste, et mes grands-parents maternels.


Mais il y avait aussi -et c'était incontournable- le paquet de gâteaux Paille d'Or... Quel régal et quel souvenir... Je ne peux voir un paquet de gaufrettes à la framboise sans retrouver la petite silhouette fragile de madame Duprey (qui arrivait toujours chapeautée) et celle, élancée, de son mari.


Monsieur Duprey a vécu jusqu'à 100 ans et 6 mois...
Dans leur appartement de Montrouge, il nous a souvent fait la démonstration de sa bonne santé en faisant des tractions avec une barre installée entre les montants d'une porte et son grand plaisir était aussi de nous "parler" anglais...
 Ils avaient l'habitude de passer des vacances à Jersey et à table, sous nos yeux ébahis d'enfants, il nous nommait les objets avec un accent qui ferait peut-être sourire aujourd'hui : spoon, knife...
Ils étaient adorables. Je les aimais beaucoup et ils font vraiment partie de mon enfance...

J'ai d'autres images, d'autres senteurs qui me renvoient inévitablement en enfance :
- Les troènes en fleurs et leur parfum, c'est la rue de Villerville où nous jouions enfants pendant les vacances.
- L'odeur de ma Ricoré du matin me ramène également à Villerville lorsque nous descendions prendre le petit déjeuner. L'odeur de chicorée embaumait alors la cuisine de madame Oubril.
- Et puis les barres chocolatées que mon oncle Sylvain nous rapportait à chaque visite à la maison. Des Nuts achetés sans aucun doute dans un café/tabac car je n'ai pas oublié leur goût de fumée de cigarette très caractéristique...

Il y a d'autres souvenirs sûrement, d'autres moments, où un petit rien suffit pour faire un tilt dans ma mémoire... , mais ce serait trop long...

Et vous ?

Que diriez-vous de me raconter, de nous raconter votre madeleine de Proust....

Essayez de jouer le jeu et plongez dans vos souvenirs. J'ai hâte de vous découvrir un peu plus...

Cartes postales anciennes scannées -ainsi que les photos de famille- par mon père qui a participé activement à la recherche d'images pour me permettre d'illustrer cet article.
Un grand MERCI à toi papa !


Je ne résiste pas au plaisir d'ajouter cette photo du mariage de mes grands-parents. Mes parents se sont pris au jeu de cet article et c'est maman qui a retrouvé et vient de m'envoyer cette photo aux nombreuses têtes chapeautées. MERCI maman !



J'ajoute à cette petite page de souvenirs, le joli texte que Vivi m'a envoyé dans un com. Elle l'avait fait paraître sur son blog, mais vous ne l'aviez peut-être pas lu... 
Merci Vivi pour ces beaux souvenirs de modiste...

L’ atelier de la Modiste

Rue Royale, il y a un magasin attirant. Une belle modiste y expose de jolis chapeaux posés sur des pieds noirs en bois tourné.
Des bibis à voilette, des coiffes en tulle.
Des chapeaux de pailles tressées garnis de fleurs ou de fruits.
Des toques en fourrure, des cloches en feutre.
Des voiles de mariée et leur diadèmes de princesses. Des crêpes pour les deuils.
Dans l’air, flotte un parfum de muguet.
L’endroit est meublé avec goût.
Des psychés font face à deux jolies coiffeuses Napoléon III. les chaises sont assorties. Un canapé, des bergères en velours bleu-roi. Des petites tables rondes, des revues de mode, des bonbonnières, des napperons crochetés, des bouquets de fleurs en soie. Aux murs des gravures reproduisant les roses de Redouté. Cette pièce ressemble à un boudoir.
Tout respire la femme et sa coquetterie.
Au fond de la boutique, un paravent chinois camoufle une porte donnant sur l’atelier.
Groupées autour d’un Godin pour ne pas avoir froid aux doigts. Dans une odeur de vernis, de colle et de café réchauffé. Quatre ouvrières et une apprentie travaillent sur des calottes en bois.
Sur ces billes représentant une tête, elles placent des garnitures sur des bases en graminées séchées recouvertes de tissus.
L’une pose des plumes, la seconde arrange des fleurs et des feuilles, la troisième passe un ruban. L’apprentie aide la quatrième, elles attachent un oiseau stylisé sur une grande capeline
En hiver, elles confectionnent les chapeaux d’été. L’été elles cousent les chapkas et les bérets.
Il y a des commodes avec de grands tiroirs remplis de fournitures, des rubans, des aiguilles, des boutons, des bobines de fils, des fanfreluches diverses.
La vie n’est pas facile pour la jeune apprentie, elle est souvent considérée comme la bonne à tout faire. Elle travaille six jours sur sept. Parfois la modiste lui demande de venir le dimanche matin, avant la messe, pour balayer, ranger et faire le ménage. Elle doit arriver avant les ouvrières. En hiver elle nettoie et allume le feu.
Ensuite elle prépare la soupe au thym et à l’ail. Ce breuvage a des qualités appréciées de toutes et surtout de la patronne. Il protége ses filles des angines, grippes, bronchites et autres problèmes intestinaux.
L’été elle prépare la « surette » c’était un potage rafraîchissant à base d’oseille, de pain, d’œuf et de crème fraîche que les ouvrières boivent goulûment en pestant contre le soleil qui les brûle au travers de la verrière.
Elle apprend à façonner les formes. Elle amidonne les étoffes, repasse les feutrines ou les dentelles. Elle coud les perles ou les plumes sous l’œil attentif et pas toujours gentil de l’ainée des ouvrières qui se prend pour la « chef ».
La modiste l’envoie faire des livraisons. Elle aime ces courses. Cela change des travaux ingrats.
Toutes les bourgeoises de la ville portent des chapeaux. Elles laissent souvent un sou dans la main de la petite.
La jeune fille s’arrête à l’épicerie et s’offre quelques friandises.
Sur le chemin du retour. Elle rêve à son avenir. Elle a la tête pleine de projets.
L’année prochaine elle commencera à travailler réellement sur les chapeaux, elle connaîtra tous les stades de la confection. Quand elle se sentira prête. Elle demandera la permission de passer le concours de l’atelier. Elle fabriquera le plus original, le plus monumental chapeau pour les Catherinettes. Il sera tellement beau qu’il sera exposé en vitrine. Elle deviendra première ouvrière. Elle recevra un bon salaire.
Elle économisera. Elle achètera un atelier. Elle deviendra célèbre. Ses chapeaux coifferont les plus belles femmes du monde entier.
Dans l’atelier de ses rêves il n’y a pas d’hiver.
La route n’enseigne pas ce qui l’attend à l’arrivée...
Vividecateri


















lundi 6 décembre 2010

Réponse à l'énigme en pays blanc


Il y a quelques jours, faute d'inspiration, je vous ai soumis une énigme.....  


Vous avez été nombreux à jouer le jeu et vous n'imaginez pas à quel point vos propositions m'ont fait plaisir et m'ont fait rire...
Quel acharnement dans la recherche... Quelle volonté... Je me demande si dans votre situation j'aurais fait autant d'efforts....
En tout cas, ça a été un vrai bonheur de découvrir vos différents coms, jour après jour, et je vous remercie d'avoir si gentiment participé...

Les jours passant, je ne voyais que deux personnes seulement à féliciter pour avoir frôlé de très, très près, la solution : Ma fille Astheval et la fille de mon amie Michelaise, Koka.
Je me disais que les jeunes cerveaux sont vraiment plus aptes que nous "les anciens" (avec nos idées préconçues) à découvrir les réponses aux questions...
Et puis, dimanche soir, j'ai reçu aussi un com de Clo , une copinaute qui fait de délicieuses photos, pleines de charme et de poésie. Elle aussi a touché de près la bonne réponse...
Vous êtes vraiment très fortes les filles. Bravo !

En tout cas je me suis beaucoup amusée des écureuils (que j'adore), des pattes de lapin, de furets (échappés de chez Vivi), des roues de tracteur (oups ! lunettes obligatoires... ;-)), et de toutes les petites bêtes que vous avez imaginées traîner dans la poudreuse.
Mais j'ai été très inquiète aussi de certains coms qui étaient ... euh... comment dire.... euh... stupéfiants...!!!
En effet Chic, Vivi et Midolu semblent avoir quelques accointances avec la blanche... Ils parlent beaucoup de sniffer.... C'est bizarre.... et, le pire, c'est que cela semble contagieux... Il n'y a qu'à lire le com de Josette qui déraille un peu... ou celui de Lorraine qui a cru voir un chien qui boîte, un lapin avec un pansement...ou des empreintes de taupe... Dois-je m'inquiéter aussi... ????  ;-)))

Mais, j'ai été déçue aussi ... Personne n'a imaginé qu'il pouvait s'agir de l'empreinte de mes petits pieds légers et aériens pour une danse hommage à la neige immaculée....  Snifff !  (Tiens, ça y est, j'suis contaminée à mon tour...) ;-)))

Enfin, vous allez être déçus aussi... Rien de bien romantique dans ces traces....

Voici donc, à la demande générale... ;-) la photo dans son entier....

Eh oui,  il ne s'agissait pas de marques au sol....
Ces traces ont simplement été faites par les petits paquets de neige qui se sont détachés de la ligne électrique au-dessus du bâtiment et sont ensuite tombés dans la poudreuse.

En plus de Astheval, Koka et Clo, je donnerai une mention spéciale à Lmvie, Dame de Choeur et Christineeee qui ont vu dans ces empreintes des signes cabalistiques ou de calligraphie chinoise...
Je trouve l'idée magnifique.

D'ailleurs, après avoir consulté un traducteur pas tenté (euh... patenté veux-je dire ;-)), la traduction de ces signes s'avère être :

"UN GRAND MERCI ET UN GRAND BRAVO À VOUS TOUS !"

jeudi 2 décembre 2010

Enigme en pays blanc

L'inspiration me manque en ce moment....
J'ai donc choisi de tester la votre pour résoudre une petite énigme....


J'ai rencontré ce bel animal au cours d'une balade cet après-midi.... La jolie chienne jouait dans la neige y laissant de multiples traces...

Traces, empreintes... Les marques ne manquent pas sur la poudreuse....



Alors, à vous de jouer maintenant....

Qu'est-ce que c'est que ça que c'est ....????? 

;-)


jeudi 25 novembre 2010

Retour en images


Il faisait encore un temps magnifique lorsque nous avons quitté Bastia.

Un délicieux repas en terrasse avec nos amis Vivi et "Sa Majesté" (comme elle appelle son mari, non sans humour...) et une petite balade digestive avant de prendre le ferry de nuit....

Bastia by night

Notre retour a été un peu compliqué car les bateaux ne sont pas très réguliers à cette période de l'année.
 L'avion étant réservé à Nice, il a fallu jongler avec les horaires.
Au lieu de "faire" Bastia-Nice, nous avons donc voyagé de Bastia à Marseille...

 Vers la gare St Charles à Marseille

Une découverte pour moi que cette ville que je ne connaissais qu'à travers la fameuse réplique : "Tu me fends le coeur" du célèbre film de Marcel Pagnol...
Marseille...., son port et son marché aux poissons...

Sur le port de Marseille

Ce nom de ville chantait en mon coeur car je savais que non loin de là se trouvait Norma....
Oserais-je la contacter ?
Je l'ai fait.... et très gentiment elle m'a proposé que l'on se rencontre à la gare St Charles avant que nous ne prenions le train pour Nice.


Petite promenade à pied jusqu'au port...


...avant de regrimper le grand escalier de la gare pour nous rendre au Point Rencontre où nous devions nous retrouver...



Je guettais la pendule... (pas celle de la photo, mais je n'ai pas eu la présence d'esprit de photographier celle de la gare... ;-)) Le rendez-vous était fixé à 11 heures.
Mon coeur battait un peu fort et j'avais les mains moites car, même si nos échanges sur les blogs étaient chaleureux ainsi que les mails échangés, comment être sûre que le fluide passerait "en vrai"...


A l'heure dite, j'ai aperçu une silhouette féminine sur un quai et j'ai aussitôt pensé qu'il s'agissait de Norma, mais la femme aux cheveux longs s'est dirigée vers le personnel de la gare puis a disparu... J'ai donc pensé m'être trompée.
Puis, les minutes s'écoulant sans que je vois arriver ma copinaute,  je me suis levée et ai dépassé un pilier derrière lequel.... j'ai retrouvé la silhouette repérée avant, et qui était bien Norma !
Echange de sourires, de bisous.... Plus d'angoisse...
Elle est aussi douce, gentille et délicate que son blog le laisse paraître. Quel bonheur de prendre un café en échangeant quelques mots. Nous avions bien trop de choses à nous dire en si peu de temps.
Norma avait eu la gentillesse de se déplacer exprès pour nous rencontrer, alors qu'elle travaillait, prenant ainsi sur son temps personnel.
Elle a dû faire beaucoup de route et je t'en remercie ici Norma. C'était vraiment un plaisir de te voir et j'espère que nous aurons d'autres occasions de papoter davantage (Je pense d'ailleurs, que nous provoquerons les occasions...)


Après cette sympathique rencontre avec Norma, nous avons donc pris le train pour Nice avant de sauter dans l'avion pour Genève.



Nice vue d'avion par une "photographe" qui a ..."un peu" bougé.... ;-)


La rencontre avec Norma a été aussi l'objet d'un échange particulier et que j'avais tu à ma fille.....
Mon Astheval s'est mariée en toute simplicité le lundi 22 novembre et j'avais, avec la complicité de Norma, prévu quelque chose pour elle....

Le bouquet de la mariée

 Je savais qu'elle appréciait énormément Norma et était une fan inconditionnelle de ses toiles.
J'avais donc commandé un tableau à Norma dans l'intention de lui en faire cadeau... :-)

La surprise et la joie de mon Astheval ont été à la hauteur de ce que j'imaginais. Son mari aime aussi. Je suis comblée.

Le retour définitif en Normandie devait suivre le mariage, mais on ne prévoit pas toujours tout....
Mon aînée ayant des soucis et besoin d'aide, nous avons juste fait un aller-retour en avion pour fêter mon Astheval en Normandie et je suis de nouveau en Haute-Savoie pour une quinzaine de jours...
Qui a dit que je joue les pigeons voyageurs... ?  ;-)

Mes prochains articles seront donc postés de Haute-Savoie où après la douceur corse, je vais profiter de  l'air vif de la montagne.

Mon billet d'aujourd'hui est un peu long et j'espère ne pas avoir trop abusé de votre patience de lecteurs...
Mais vous êtes solides, j'en suis sûre.... ;-))) alors je vous dis à bientôt :-)

jeudi 18 novembre 2010

Je n'aurai pas le temps


Milan Royal

"Il faut que les bonnes choses aient une fin, pour que les mauvaises en aient une..." me disait ma grand-mère...

Finis le soleil et le ciel bleu de Corse, la mer turquoise et le maquis parfumé.... Je m'en vais revoir ma Normandie....
A l'heure où cet article (programmé) paraît, je suis sur la route du retour et mon avion décollera dans la soirée...



J'ai préparé quelques images souvenirs pour vous....


La plage de Saleccia et ses eaux cristallines...




Sur la silhouette de  l'Ile Rousse, le soleil du côté de Piana ou dans la brume du soir  au-dessus de Belgodère....


Pour cause de voyage et d'obligations familiales, je ne pourrai passer vous voir pendant quelques jours.
Les journées seront trop courtes et je n'aurai pas le temps...
Je vous laisse donc en compagnie de cette chanson que j'aime beaucoup.




A très bientôt !

vendredi 12 novembre 2010

Jeux de vagues

Le vent de sud-ouest était doux et fort aujourd'hui..., le ciel bleu...
Quelle chance de pouvoir oublier que l'hiver approche.
J'ai voulu retourner à la pointe de Spano pour y admirer la mer.
Pour vous, qui vivez peut-être des jours gris, ce partage d'images....

Côté terre
La pointe de Spano est un endroit semé de rochers aux formes usées par le vent. Le sol est couvert de mésembryanthèmes (hi, hi... je sors ma science... ;-) merci Vivi de m'avoir appris le nom savant des griffes de sorcière)

Côté mer
Une petite vague au coeur bleu colore la frange d'écume

Un geyser... des milliers de gouttelettes chantent la mer

Explosion,  feu d'artifice ou danse joyeuse ?

Coquetterie de vague qui vient et repart...

Quand la vague dans son élan flirte avec les nuages...

Du côté le la plage de l'Arinella
Le rouleau enfle dans un reflet d'arc-en-ciel...


Course de vagues. Laquelle sera la première à caresser le sable de la plage...?


Mais le soleil se cache derrière un gros nuage. Il est temps de rentrer...

Les mots me manquent pour vous dire la beauté; les mots me manquent pour vous dire mon bonheur d'avoir assisté à ce fantastique spectacle offert par la nature...
J'aime le parfum de la mer, le chant des vagues et ces couleurs qui savent s'unir pour mieux nous envoûter... 
J'ai emprisonné la beauté de ce 12 novembre corse dans ma mémoire et tout ce que je souhaite c'est avoir réussi à vous faire partager un peu de mon plaisir...


Coucou ! 
Nous sommes le 13 novembre et j'ai reçu cet après-midi un poème que Josette, trop modeste, n'avait pas osé mettre en commentaire... 
Après lui avoir posé la question, elle a accepté que je joigne ce très beau texte à mes photos. 
Régalez-vous maintenant de mots dans un "infini paysage"
Merci Josette !





Infini paysage

De paysage je ne connais que le ciel
Ses moutonnements d’êtres fantastiques qui se dérobent au regard
Ses écharpes colorées au coucher du soleil
Ses noirs nuages s’entrechoquant d’éclairs imprévisibles
Qui délivrent un éclatement de perles inquiétantes
                 
De paysage je ne connais que la mer
Sa frange océane et ses tumultueuses vagues jaillissantes
Ses colères soudaines et ses horizons engloutis
Ses phosphorescences envoûtantes qui égarent le marin
Ses algues moussues qui dansent langoureusement

De paysage je ne connais que les saisons
Leurs cycles ondulants qui rythment nos vies
Les solstices impérieux et les équinoxes versatiles
Les brumes printanières et les froidures neigeuses

De paysage je ne connais que les jardins
Leurs semis verdissants sur une terre dénaturée
Qui émergent d’un étrange chaos minéral
Leurs arbres aux branches crucifiées épouvantails conspirants

De paysage je ne connais que tes yeux
Ces abysses voluptueux où je me perds infiniment

"Josette"




Je vous conseille un autre joli texte à découvrir chez Myriam. Bonne lecture...